La logistique est souvent présentée, avec raison, comme une activité à faibles marges, notamment sur sa partie transport. Malgré ses fondamentaux très simples : préparation, emballage, conditionnement, transport, etc, l’activité logistique crée de la valeur et fait la différence en termes de compétitivité.
En ces temps de reprise, dans un contexte économique nuageux voire orageux, où nombreuses entreprises de notre secteur vont connaître des contractions de volumes d’activité, il est plus que jamais essentiel de tendre vers des activités à plus haute valeur ajoutée.
L’entrepôt a déjà commencé sa « mue » : automatisation, intégration d’opérations de post manufacturing et de différenciation retardée, le bâtiment logistique d’aujourd’hui se positionne sur des maillons plus rémunérateurs de la chaîne de valeur.
De plus, il est attendu de la chaîne logistique de faire preuve, de manière accrue, de capacités de réaction, de pilotage fiable y compris en absence de visibilité et par temps de grande incertitude. Il ne s’agit plus de s’appuyer uniquement sur les commandes passées ou sur des modélisations, mais de savoir « improviser » avec précision et rigueur par tous temps. Cela a un prix ou plutôt une valeur !
Cette robustesse de la chaîne logistique s’appuie sur toute une série d’outils de travail plus performants et plus agiles : véhicules, système d’exploitation, etc sans oublier le rôle fondamental des ressources humaines, qu’il faut savoir former en continu. Parmi ces outils de travail, la place des entrepôts ne sera pas anecdotique : pour traverser les turbulences qui s’annoncent et leur permettre de rester dans la course, l’immobilier logistique de demain devra aider ses utilisateurs à capter plus de valeur ajoutée.
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